J’avais remarqué en passant, lors de ma dernière sortie trail, que le domaine de Corbeville, longtemps fermé au public, venait de réouvrir. Ce WE a été l’occasion de lui faire une petite visite, lors d’une balade à pied. On peut mainenant y accéder par le Parc Eugène Chanlon (voir coordonnées GPS de l’entrée)
Le domaine de Corbeville comprend un château construit au XVlème siècle, un bâtiment de ferme en forme de longère et une châtaigneraie aux arbres magnifiques, les plus gros que je connaisse en région parisienne.
Un peu d’histoire
Son dernier propriétaire résident, le commissaire-priseur Léopold Appert, l’a vendu en 1946 à la Compagnie des Compteurs, une ancienne société de fabrication de compteurs d’eau et d’électricité. En 1955, le domaine est vendu à la Compagnie Générale de Télégraphie sans fil (la CSF), devenue Thomson puis Thalés dans les années 2000. Le domaine abrite alors un centre de recherche scientifique. J’ai d’ailleurs eu l’occasion dans ma carrière d’y venir plusieurs fois. En 2006, Thalés a transfèré ses activités de recherche dans son nouveau centre de Palaiseau sur le quartier de l’Ecole polytechnique et le site est resté à l’abandon depuis. Il fait aujourd’hui l’objet d’un projet d’aménagement de l’établissement public Paris-Saclay.
Traces du passé
Mais ce qui nous a particulièrement ému, c’est un ensemble de peintures murales, vestiges d’une exposition ancienne, et recouverte par une végétation d’automne dont les couleurs renvoyaient poétiquement aux peintures.
Le blason situé à l’entrée du site, qui commence à rouiller, ainsi qu’une installation artistique autour de la dualité onde-corpuscule, rappellent les liens de ce site avec la recherche sur la lumière.
2 commentaires sur “Traces de passé au domaine de Corbeville”
Bonjour,
Je trouve sur ce site de nombreux documents très intéressants. Habitant la vallée de Chevreuse, je regarderai Villiers le Bâcle d’un autre oeil quand je viendrai chercher mon pain à la ferme Vandamme. L’article sur les femmes ingénieures est remarquable !
Merci à vous.
Hum, … et si vous écriviez balade avec un seul L ?
Bonjour
Merci pour votre commentaire. Si j’étais de mauvaise foi, je dirais que le mot « Ballade » était volontaire, pour faire référence au côté poétique de cette balade. Mais non, c’est une faute d’orthographe que je fais souvent. Mais la voilà corrigée.
— Nicolas Demassieux
Bonjour,
Je trouve sur ce site de nombreux documents très intéressants. Habitant la vallée de Chevreuse, je regarderai Villiers le Bâcle d’un autre oeil quand je viendrai chercher mon pain à la ferme Vandamme. L’article sur les femmes ingénieures est remarquable !
Merci à vous.
Hum, … et si vous écriviez balade avec un seul L ?
Bonjour
Merci pour votre commentaire. Si j’étais de mauvaise foi, je dirais que le mot « Ballade » était volontaire, pour faire référence au côté poétique de cette balade. Mais non, c’est une faute d’orthographe que je fais souvent. Mais la voilà corrigée.
— Nicolas Demassieux