Transformations à Plouharnel

Déplacement de la cabane de jardin

L’ancienne cabane avait été posée par mon père en bordure de la parcelle initiale. Mes parents ont ensuite acquis la parcelle voisine, ce qui fait que la cabane s’est retrouvée…au beau milieu du jardin. La facilité aurait voulu qu’on détruise l’ancienne cabane et qu’on en construise une neuve. Mais il m’a paru plus raisonable (d’un point de vue emploi des ressources) … et amusant, d’opter pour le déplacement de l’ancienne cabane.

Le projet a impliqué le déplacement du bac à compost qui occupait l’emplacement futur, la dépose d’un toit d’ardoises (les ardoises obligatoires, car dans le périmètre d’un site des monuments de France), le démontage du toit et des quatre murs, le déplacement sur une nouvelle assise de béton, et la repose des ardoises du toit. Cela m’a permis de découvrir à petite échelle le métier de « couvreur ardoisier » et je n’était pas peu fier de n’avoir cassé que quelques ardoises au passage. L’ancienne plateforme a été découpée et est devenue une petite terasse, entourée d’un jardin d’herbes aromatiques que j’ai commencé à implanter.

Petit résume photo du chantier :

Premiers pas vers le nouveau jardin

En quelques itérations, j’ai finalisé ce plan de transformation du jardin, en partant bien sûr de l’existant.

La maison principale sera étendue vers le Sud pour créer une vaste pièce à vivre largement ouverte sur le jardin. À l’ouest, une petite maison d’ami de deux pièces sera créé, et une belle terrasse de bois reliera les deux maisons. Le potager existant sera étandue pour atteindre un potager d’environ 50m2, s’étendant de part et d’autre de deux poiriers en espalier plantés par mon père. L’embase de l’ancienne cabane, lègèrement réduite en taille, a été transformée en en patio (qui, à terme, sera dallé), entouré d’un jardin de plantes aromatiqes en U d’environ 14m2. La cabane de jardin et le compost sont adjacents au potager (côté ouest) et, à terme, j’envisage de mettre en place une petite mare à l’est.

En bordure ouest de propriété, une haie de 3 cupressus plantée par mon père a été abattue, et j’ai installé une parcelle de petits fruits (framboises, cassis, groseilles, casseilles), dans laquelle j’ai planté cette année des boutures que j’avais préparée à partir des petits fruits qui poussent à Palaiseau.

En bordure Est, devant la maison, j’ai commencé implanter un jardin floral avec quelques rosiers, un petit jardin d’iris, et j’y rapatrie progressivement des fleurs en provenances de mon jardin de Palaiseau.

Côté rue (au Nord) nous avons abattu la partie ouest de la haie. Envahie de ronces, elle n’avait que peu d’interêt. Le projet et d’y établir une haie comestible, composée d’arbres variés et présentant un intérêt esthétique tout en permettant (aux humains comme aux oiseaux) de picorer, au fil des saisons, quelques baies ou fruits. J’ai passé un peu de temps à choisir la composition de cette haie, pour tenir compte du climat et du sol breton. Avec les conseils d’un producteur breton (Arbr’o fruit), j’ai finalement acheté les plans suivants :

• Sureau noir Korsor (Sambucus nigra Korsor) – fiche
• Arbousier compact (Arbutus unedo Compacta) – fiche
• Goyavier de Montevideo Coolidge (Feijoa sellowiana) – fiche
• Aronie à fruit noirs ‘sorbier noir’ (Aronia melanocarpa) – fiche
• Goyavier du Bresil Mommoth (Feijoa sellowiana) – fiche
• Ragouminier (Prunus tomentosa) – fiche
• Grenadier Mollar del elche – fiche
• Amélanchier alnifolia – fiche C
• Mûrier des montagnes Mojo berry (Morus rotundiloba) – fiche

J’espèrais les planter pendant les vacances de Noel, mais la pluie incessante a détrempé le sol… la plantation aura donc lieu début 2023.

Une maison rénovée… en 2023?

Les aménagement du jardins ont été lancès en 2022, le projet de 2023 est démarrer la rénovation de la maisons elle-même.