Départ en famille vers 16h45 pour la course du Castor Fou, avec un reporter photographe prometteur (Nicolas ne court pas, 1 semaine après son Pilatrail). La préparation d’avant course se fait selon le train train habituel : rencontre avec les gens du club, échauffement.
Le profil de la course… dur, dur!
Après une préparation de 1h30, Valérie et Geoffroy se placent sur la ligne de départ. Le speaker annonce une distance raccourcie pour la course longue (21,8 km et non 23 km). Ouf! 18h30… Ca y est, le départ est donné! Valérie part pour un 12km et Geoffroy pour un 21,8 km. Au départ, Valérie prend de l’avance, Geoffroy ne part pas trop vite : il se préserve afin de bien gérer une course qui s’annonce longue et difficile.
Puis à la faveur d’un long faux plat montant jusqu’au km 3, Geoffroy rattrape Valérie puis la double, se sentant de bonnes jambes. Ensuite, Geoffroy attaque une première descente roulante, après s’être désaltéré. Geoffroy veut doubler, mais il ne peut le faire que vers la fin, le peloton étant encore dense.
A la fin de cette descente, Geoffroy attaque la première partie difficile de la course (du km 4 au km 6). Première étape : côte de l’abbaye. Geoffroy passe sans encombre cette première difficulté, et sent qu’il est partie sur des bases rapides. Deuxième étape : une série de montée et de descente jusqu’au km 6. Geoffroy continue sur un rythme soutenu. Nicolas, reporteur en chef, l’avertit : « Geoffroy, ralentit un peu, tu est trop rapide! ». En effet, Geoffroy est à plus de 10 de moyenne. Geoffroy suit le conseil avisé de son père, il ralentit, prend un premier gel endurance (framboise, hum, c’est bon!). Arrivé au ravitaillement du 7ème km, Geoffroy se rafraichit, mais il n’a pas besoin de se désaltérer, s’étant déjà désaltéré réguliérèment. Geoffroy repart. Geoffroy commence tout d’un coup a sentir une petite douleur au mollet. Il a peur de la crampe. Il décide de ralentir. Nicolas lui conseille de prendre un comprimé sucré, Geoffroy s’execute. Geoffroy entrevoit la fin du calvaire au km9. Merci Nicolas! Au km9, Geoffroy attaque une montée raide, il en profite pour boire un bon coup. Geoffroy commence à reprendre du poil de la bête, il n’accélère pas, le chemin s’avérant assez étroit.
Deux castors fous dans les champs de colza
Puis Geoffroy arrive à la séparation au km 10, ceux qui courent le 12 km descendent vers Vauhallan (les chanceux!). Ceux qui font le 23 km entament une montée courte mais assez raide. A la fin de la montée, Geoffroy arrive sur un plateau. C’est le début d’une longue partie roulante jusqu’au 12ème km. Là, Geoffroy déroule, il sent qu’il a retrouvé son énergie et se sent en confiance. Avant le ravitaillement du 12, Geoffroy mange une pâte de fruit, puis il profite du ravitaillement pour recharger son bidon (il a déjà bien bu!). Geoffroy repart, il se dit qu’il lui reste plus que 10 km. Néanmoins, Geoffroy n’est pas au bout de ses peines. A l’entrée de la forêt, Geoffroy entame une première ligne droite bien boueuse et glissante.
La fin de portion boueuse se profile (ouf!) mais hélas, pour un très court moment de répit. Les montées et les descentes s’enchainent, toutes aussi dure les unes que les autres. Au menu, troncs d’arbres, pataugeoire dans la boue. Geoffroy fait de son mieux ; il ne prend pas de risques. Néanmoins, dans sa bonne période, au km16, Geoffroy prend un peu trop de risque dans une descente ; il part à la faute et glisse, se retrouvant tout plein de boue.
Heureusement, dans la partie difficile du km13 au km18, Nicolas a donné par quatre fois de sa voix afin de donner des forces à Geoffroy. Par ailleurs, Geoffroy s’est consciensement alimenté (gel endurance au km 16, pate de fruit au km18, eau toute les 10 minutes).
Après le ravitaillement du 18ème km, Geoffroy produit un effort payant dans une petite montée puis sur une portion plane, puisqu’il double régulièrement des gens.
Puis, au 19ème km, au moment de rejoindre la piste cyclable, Geoffroy prend un comprimé sucré. La meilleure période de la course est à venir.
Sur la piste cyclable, Geoffroy double le dossard 387 qui semble à l’agonie. Ensuite, dans la descente rapide vers Vauhallan, Geoffroy double trois autres personnes. Dans Vauhallan, Geoffroy accélère au son du speaker placé à l’arrivée. Mais il reste encore un gros kilomètre avec une belle côte.
Avant la dernière côte, Geoffroy a encore grappillé deux places. Enfin, la dernière descente et les 300 derniers mètres se terminent en toute décontraction.
C’est l’arrivée! Geoffroy exulte!
A la clef, un excellent temps (2h20min45sec) dans des conditions difficiles, pour une première participation.
Geoffroy monte encore une fois sur le podium (2ème Junior), mais, hélas, il ne parvient pas à récupérer sa première place au challenge vert.