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La pension Mouillac (La Rochelle)

La pension Mouillac, ancienne pension Saint-Loup, est une institution de jeunes demoiselles, initialement dirigée par Mlle Mouillac. C’est une école privée pour jeunes filles, dotée d’un pensionnat, et qui a fonctionné sous ce nomà La Rochelle entre 1873 et 1897. Une école enfantine y est adjointe en 1890. La direction en est reprise par Mme Taillhan vers 1889, puis Mme Logé en 1897 et l’établissement devient l’institution Jeanne d’Arc à partir de cette date.

Elle est située au 1 cour du Temple à La Rochelle, puis à partir de 1885 une extension au 26 rue de Bethléem (nommée ainsi à cause de l’aumonerie Notre-Dame-de-Bethleem), rue qui deviendra vers 1889 la rue Massiou (du nom de Daniel Massiou 1800-1854 président du Tribunal Civil et auteur d’une Histoire d’Aunis et de Saintonge).

Les locaux du 1 cour du Temple
Les locaux du 26 rue Massiou, aujourd’hui Ecole Elémentaire Massiou

L’institution Mouillac préparait les jeunes filles au brevet élémentaire et au brevet supérieur (le brevet de capacité). Elle offre un enseignement diversifié : histoire, géographie, littérature, arithmétique, tenue des livres (écriture), dessin linéaire, histoire naturelle, physique, chimie, d’écriture, solfège, piano, chant, ouvrage manuel. Les cours sont faits par les professeurs du Lycée de La Rochelle. Un professeur d’anglais et d’allemand est spécialement attaché à l’Etablissement. La gymnastique y est introduite en 1873.

Publicité pour la pension Moullac en 1892 (source L’Écho rochelais du 17 septembre 1892 via Retronews)

L’institution est de petite taille (31 élèves en 1885) et a de très bons résultats et en fait la publicité dans les journaux locaux. Ainsi, en 1885, parmis les 66 élèves qui ont obtenu le brevet élémentaire à La Rochelle, les 5 élèves présentés par l’insitution Mouillac ont toutes été reçues, et parmi les 5 élèves reçues au brevet supérieur, 3 provenaient de l’institution Mouillac.

La pension possède une maison de campagne pour y conduire ses élèves ; ces dernières « y trouvent avec tous les soins nécessaires à leur santé, de l’espace et un bon air ». Elle dispose d’un omnibus qui va chercher les jeunes filles dans leur familles et les ramène le soir.

Sources

L’Écho rochelais du 19 avril 1873 via Retronews

L’Écho rochelais du 17 septembre 1878 via Retronews

L’Écho rochelais du 7 mars 1885 via Retronews

L’Écho rochelais du 17 octobre 1885 via Retronews

L’Écho rochelais du 24 novembre 1886 via Retronews

L’Écho rochelais du 4 octobre 1890 via Retronews

L’Écho rochelais du 17 septembre 1892 via Retronews

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